Citations de Desvallières


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Desvallières sur la guerre



« La guerre est venue ; ces quatre années de destructions, de ruines, de bouleversements ont remis, pour certains, bien des choses en place dans le domaine de l'esprit, car on pense double en compagnie du danger. Pour ma part, si ces années n'ont pas modifié mon goût, elles m'ont éclairé, sur bien des points, notamment sur l'art, et la place qui lui revient. J'ai vu plus juste parce que plus simple. »

George Desvallières, « La foi catholique et l'art », conférence à l'Arche, 1919.



« Si la guerre est abominable parce que l'on s'y tue les uns les autres, elle est admirable cependant puisque tout aussi positivement on y meurt les uns pour les autres. »

George Desvallières,« Panneaux décoratifs pour une chapelle privée appartenant à M. Jacques Rouché », exposition Œuvres de Georges [sic] Desvallières - Peintures, Pastels, Dessins - Panneaux décoratifs
pour une chapelle privée en mémoire du sacrifice de la guerre, (1890-1925)
, Paris, 1925, préface.



«  Dès l'entrée en campagne, j'avais rejeté de ma pensée et de mon cœur toute idée d'art. Observer la mort avec des yeux de peintre m'eût paru un sacrilège, aussi bien que de noter le geste héroïque du chef menant ses hommes à l'attaque. »

George Desvallières, « La charité dans l'art », conférence à Joigny, 1927.



« Je voulais garder en moi-même l'histoire des grandes angoisses, des deuils, des tristesses, des chagrins et des misères de toutes sortes, et garder une tenue qui empêcherait toute espèce de faiblesse. J'aurais continué cette manière de faire et je crois que j'aurais manqué à mon devoir : il faut, pour les autres, extérioriser toutes les souffrances par lesquelles on est passé. »

George Desvallières, discours à l'occasion de son entrée à l'Institut, 1930.



« C'est sous le feu violent de l'ennemi que j'ai fait le vœu de ne plus consacrer mon art qu'à la peinture religieuse si Dieu me conservait la vie. »

George Desvallières, entretien télévisé de George Desvallières
et Joseph Pichard [transcription], mai 1950.



« Mon grand âge m'a permis d'assister à la défaite de 1870, de prendre part à la victoire de 1918, d'avoir vécu 1939-1945. De cette succession d'épreuves, j'ai tiré cette conclusion que la victoire ne saurait pas nous donner la paix. Le vaincu d'aujourd'hui devenant comme automatiquement par réaction le vainqueur de demain. Ce n'est donc pas à coups de canon que nous gagnerons la paix, mais à coup d'amour, comme nous l'a enseigné Notre Seigneur Jésus-Christ par la croix, sur la croix. »

George Desvallières, entretien télévisé de George Desvallières
et Joseph Pichard [transcription], mai 1950.



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© Catherine Ambroselli de Bayser, janvier 2016.